lundi 18 juillet 2011

L'Arvan Villards: 14 Juillet dans la brume en altitude.



PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 216


L'Arvan Villards, est une des plus anciennes cyclosportives de France, et réputée pour être l'une des plus dures, des plus belles, aussi...

Au coeur du massif de l'Arvan-Villards et du domaine des Sybelles, le parcours emprunte les cols renommés du Glandon, de la Croix-de-Fer et du Mollard, avant la longue et usante montée vers la station de La Toussuire.
Comme tous les 14 juillet, l'Arvan Villards rassemble les spécialiste et amoureux des parcours montagneux, quelques 250 participants cette année, répartis équitablement entre le "grand" parcours de 106 km et celui de 74 km.

Malheureusement, le beau temps n'était pas véritablement de la partie, les participants étant rapidement enveloppés par une épaisse et fraiche couche de brume au sommet du Glandon et de la Croix-de-Fer, une petite pluie fine tombant par intermittence tout au long de la matinée. Au moins, le pire avait été évité, des trombes d'eau s'étant abattues la veille sur le massif des Alpes...
Dans ce décor néanmoins somptueux, au terme d'une épreuve ponctuée par l'ascension de 10 km entre la vallée de la Maurienne et le village d'accueil de Saint-Colomban-les-Villards, le professionnel Serge Pawels (équipe Sky) s'imposait sur le circuit de référence devant le tenant Jean-François Pessey (Team Scott Les Saisies) et Nicolas Fristch (Team BV Sport Loire), tandis que sur le petit parcours, Brice Aerts (VC Pontois) l'emportait.



La Patrouille ECO CYCLO, représentée par 6 de ses membres, dont 2 féminines (d'ailleurs sur le podium de leur catégorie respective à l'arrivée, bravo à elles), était une nouvelle fois présente pour sensibiliser le peloton sur les points importants du message ECO CYCLO, avec un appui de poids, celui de Ludovic VALENTIN, organisateur de l'épreuve, qui prenait le temps, lors du briefing matinal, d'insister fortement sur l'importance de préserver cet espace des déchets et emballages en tout genre.

Message entendu par la plupart des cyclosportifs présents, malgré les gestes malheureux de certains concurrents, pollueurs invétérés, à en juger par les quelques (et rares) papiers repérés sur la route par les patrouilleurs du jour.

- Les patrouilleurs de l'Arvan Villards 2011:

- Patricia BERTHELIER
- Laurent DERAIN
- Laurent LESPAGNOL
- Rachel MILLIEROU
- André PEREZ
- Pascal STOTZ

Laurent Lespagnol

1 commentaire:

Patricia Berthelier a dit…

En effet, mise en garde bienvenue et appuyée de Ludovic Valentin contre le jet de papiers ou topettes. Il est même allé bien au-delà du discours de certains organisateurs puisqu'il a clairement annoncé à tous les candidats au départ que les Patrouilleurs relèveraient le numéro de dossard des concurrents coupables de se débarrasser de leurs déchets salement et que ces derniers seraient disqualifiés.
Ce qui ne s'est pas produit.
En ce qui me concerne, il est vrai que je me sentirais très mal à l'aise dans le rôle de 'dénonciatrice', mais ceci me pose de plus en plus question - je me demande si ce n'est pas une 'étape' qu'il nous faudra franchir car, je l'ai bien vu cette année (Ardéchoise, Etapes du Tour et Arvan Villards), l'avancée dans le respect cycliste de l'environnement semble marquer le pas. Toujours beaucoup trop de topettes sur la route, sans parler des 'bouchons' plastique arrachés à la bouche avant d'être crachés. Même procédé adopté pour les barres : le coureur recrache le bout papier (peut-être serait-il utile d'insister auprès des fabricants de produits de l'effort afin que les emballages pallient à ces sales habitudes des coureurs de plus en plus pressés !). Quant aux routes des Etapes du Tour, ce fut un vrai dépotoir - au mieux, les concurrents se sont consciencieusement mais le plus souvent maladroitement débarrassés des papiers d'emballage, trop lourds sûrement !, à hauteur des filets prévus à cet effet - dispositif bien peu efficace pour empêcher les papiers de voler tout autour, me semble-t-il. Souvent j'en ai vus qui jetaient leurs déchets aux pieds des spectateurs présents sur le bord de la route, parfois en les remerciant de les mettre à la poubelle - certes, ceci est un comportement moins pire que de jeter purement et simplement, mais qui témoigne d'un irrespect scandaleux de l'autre, en l'occurrence celui ou celle qui prend sur son temps pour venir nous encourager !
Enfin, ce qui est inadmissible, ce sont les réactions verbales agressives qu'il m'est arrivé d'avoir en retour de remarques faites à certains pollueurs invétérés. La dernière en date avait pour teneur : "Tire-toi et contente-toi de pédaler ! Viens pas m'emmerder, je fais ce que je veux !".
Quelle éloquence dans la goujaterie et l'imbécilité !