lundi 29 juin 2015

La Béarn Cycl' Espoir, Oloron Sainte Marie (64), 21 Juin 2015: Effort et générosité dans les cols Béarnais!



PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 405

La Béarn Cycl’Espoir est une cyclosportive à but humanitaire dont les bénéfices sont reversés à la recherche sur la terrible maladie de Charcot.
Un soleil généreux a permis aux 430 participants de l’édition 2015 de profiter pleinement des splendides paysages des Pyrénées béarnaises.
Près de 200 concurrents ont choisi le grand parcours de 140 km et 2900 mètres de dénivelé qui permettait de visiter les trois vallées béarnaises (Ossau, Aspe et Baretous)
Avant le départ, Jean-Jacques Téchené, l’organisateur de l’épreuve, a rendu un émouvant hommage à son ami Pierre Brandalise, cyclosportif passionné et médecin bénévole de la Béarn Cycl’Espoir, décédé dans des circonstances atroces après s’être fait renversé par un chauffard alors qu’il roulait en vélo à proximité de Pau.
Après un passage par la côte du Bois du Bager, le parcours rejoignait la vallée d’Ossau d’où les concurrents pouvaient admirer la fière silhouette Pic du Midi d’Ossau (2884m), haut lieu du pyrénéisme, avant d’attaquer les premières rampes assez raides du col de Marie Blanque
Sur le plateau du Benou situé au milieu du col, il restait quelques déchets suite au passage des 8500 concurrents de la Quebrantahuesos le jour précédent, mais fort heureusement beaucoup moins que les années précédentes - voir le compte-rendu de cette épreuve.
La descente vers la vallée d’Aspe par le versant ouest était propice à de belles pointes de vitesse dans les fortes pentes des quatre premiers kilomètres à plus de douze pour cent bien connues des amateurs de cols raides.

Les travaux de réhabilitation de la voie ferrée Pau-Canfranc, symbole de la défense de l’environnement dans le Béarn, avaient contraint les organisateurs à modifier le parcours en dernière minute et à supprimer le col d’Ichère pour rejoindre directement Arette et la vallée de Baretous.
Se dressait alors le col du Soudet, un des cols les plus difficiles des Pyrénées, qui est cette année au programme du Tour de France pour la première fois dans l’étape arrivant dans la toute proche station de la Pierre Saint-Martin. A cette occasion, la montée était chronométrée et faisait l’objet d’un classement et de la remise d’un trophée. De nombreux concurrents furent surpris par la raideur de la pente et certains parmi les moins entraînés furent même contraints à la marche.
Le paysage lunaire du karst de La Pierre Saint-Martin étonna les cyclistes qui ne connaissaient pas la région.

Après quelques kilomètres de descente, le parcours rejoignait le col d’Issarbe, plongé dans une légère brume, par une route en pente douce sur laquelle certains concurrents durent s’arrêter pour laisser passer des troupeaux  – un des charmes des cols pyrénéens. Malheureusement, quelques indélicats s’y délestèrent de leurs tubes en plastique. La descente vers Lanne en Baretous sur une route très dégradée par endroit nécessitait la plus grande prudence.



Sébastien Pillon de Montauban fut le premier à franchir la ligne devant Loïc Herbreteau, ancien vainqueur de l’épreuve.
Le repas à base de produit locaux et la remise des trophées se déroulèrent ensuite dans une ambiance très chaleureuse entretenue par l’air du  Vino Griego, hymne bien connu dans les fêtes du sud-ouest. Ce fut également l’occasion de se souvenir avec nostalgie de quelques grands moments du cyclisme local avec la présence de Marcel Queheille surnommé « le diable rouge », excellent grimpeur, vainqueur de l’étape Bordeaux- Bayonne du Tour de France 1959) toujours prêt à raconter les anecdotes de ses ascensions avec Jacques Anquetil ou Charly Gaul.
Raymond Mastrotto, surnommé le Taureau de Nay », vainqueur de l’étape Luchon Pau en 1967 était également à l’honneur à l’occasion de la publication de sa biographie dont l’auteur Didier Béoutis était présent.
Bravo et merci à Jean-Jacques Techené et à toute son équipe de bénévoles pour la qualité de l’organisation et l’ambiance conviviale et festive de cette journée qui donne vraiment envie de revenir.



Pierre Gadiou

- Les Patrouilleurs de la Béarn Cycl’Espoir 2015

Isabelle Barthe Franquin
Jean-François Barthe
Philippe Pouey

Pierre Gadiou

Aucun commentaire: