PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 432
Principal
événement cyclosportif dans feu la région Champagne-Ardenne "les
Boucles de la Marne » ont réuni cette année quelques 500
participants sur les 2 parcours chronométrés (2 parcours randonnée étaient
proposés en parallèle). Pour sa 3eme édition, départ et arrivée étaient donnés à
Vertus, au cœur du vignoble champenois (côte des blancs) lequel propose un
terrain roulant dans sa partie culture et un profil bien accidenté sur sa
partie viticole.
Organisée
au lendemain de l’épreuve de coupe France DN2, la version cyclosportive profite
de la logistique de l’épreuve nationale, du savoir faire de Christophe Claudon,
l’organisateur, et d’un important contingent de bénévoles.
Cela
dit, toutes les cartes ne sont pas dans les mains de l’organisateur, à
commencer par celle du ciel. Et l’évènement marquant de la journée fut sans nul
doute le déluge qui s’est abattu sur l’épreuve !
Et
il fallut bien s’y résoudre, il allait pleuvoir à seaux (de champagne) toute
l’épreuve durant ! De mémoire de cyclistes, certains avouaient n’avoir jamais
connu tel arrosage, d’autres plus novices, jugeaient que de telles conditions
forgeaient forcément le caractère... Certes, mais surtout ça mouille l’homme,
rend la chaussée glissante et l’exercice de l’équilibre parfois périlleux.
Nombreuses furent les chutes, avancer 10% du peloton ne serait guère exagéré,
non moins nombreuses, les crevaisons… (à l’échelle des greens, 2 chutes au
moins-sans gravité– et 5 crevaisons pour une dizaine d’hommes, nous sommes dans
la moyenne… A cela, il faut ajouter quelques rétablissements in extremis et
dérapages plus ou moins contrôlés). Notons à ce chapitre, la présence
sécurisante de nombreux motards, des pompiers, malheureusement sollicités ce
dimanche, et des véhicules d’assistance (prêt de roues) qui n’ont pas manqué de
clients eux non plus.
On
ne peut toutefois regretter ces conditions si particulières, elles nourrissent
l’histoire du cyclisme, et on a vu peu d’épreuves annulées pour raisons
climatiques (surtout en mai …)
Sur
le grand parcours, une forte délégation belge nullement rebutée par la météo
était présente : l’équipe qui avait
dominé l’édition précédente (5 premières places) et d’autres coureurs frontaliers attirés peut être par une si belle
réussite. Du côté français, quelques coureurs amateurs laissés libres par un
hasard du calendrier prenaient place au départ mais aussi des hollandais et la
cohorte des habitués de ce genre de manifestations.
Les
acteurs réunis et le drapeau levé, le peloton s’élançait à vive allure, se
répandait sur les coteaux ruisselants et se disloquait au fil des kilomètres et
des péripéties... La succession des bosses sur la deuxième partie du parcours,
dont certaines présentaient de forts pourcentages, faisait émerger – terme bien
à propos– un quatuor, puis un trio à l’avant. Dans la dernière difficulté, le
belge Wesley Pannecoucke, victime d’une crevaison laissait filer le grimpeur
rémois du CC Villeneuve Saint Germain, Charles Meunier vers une victoire
bien méritée. Satisfait de son
expérience, ce dernier reconnaissait la difficulté du parcours, « un
chantier » de son aveu, regrettant même qu’il existe peu de tracés aussi
intéressants à l’échelon supérieur. Chez les femmes victoire de Rita Zinnen.
Chantier,
il en fut aussi question au départ fictif du 106 km qui se transforma ...en
départ réel. Un peu plus tard, la
voiture ouvreuse suivant une flèche déplacée entraina la confusion dans le
peloton avant de reprendre le cap...Quelques couacs donc mais au regard de la
disponibilité et du nombre de bénévoles qui
n’avaient pas le recours de pédaler pour se réchauffer, rien de grave en
définitif. A la conclusion de ce parcours, une échappée à fort accent belge se
présenta dans la dernière ligne droite mais ce fut là encore un français,
Franck Basso qui eut le dernier mot. Chez les femmes, victoire d’Elodie
Lollierou.
Notons
chez les greens les premières places dans leur catégorie respective de
Dominique Zorzetto et Mélanie Duc sur le 106 et de Bernard Nolius sur le 165.
Autre
motif de satisfaction après consultation
des patrouilleurs ; le peu de déchets abandonnés à la chaussée, quelques
emballages sur la fin de parcours tout au plus et de rares papiers tombés
involontairement de poches encombrées par les protections anti pluie ou des
chambres à air repliées à la hâte….
Une
3ème édition dont on se souviendra à coup sûr, et une épreuve qui méritera
d’être courue dans de meilleures conditions météo, ce sera l’occasion aussi
d’apprécier pleinement les belles prestations et la boisson désaltérante à
bulles produite par ici. A suivre …
François
Patrouille aux Boucles de la Marne: Mélanie
Duc, Pauline Ricord, Didier Liger, Eric Vallade, Jena Michel Lebougre, Kedri
Tagay, Bernard Nolius,Stephane Mulot, Dominique Zorzetto, Thierry Firmin, Jean
Christophe Nolius, François de Jumné.
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