lundi 31 juillet 2017

La Risoul Queyras: 30 Juillet 2017: Vous reprendrez bien un peu d'Izoard?



PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 464

Ce 29 et 30 juillet se tenait la Risoul Queyras Jollywear organisée par l'Office de Tourisme de Risoul, Bernard Assaud et leurs équipes. 
Le samedi avait lieu la montée sur Risoul et les épreuves cyclosportives le dimanche, avec un parcours de 140 km (3800m de d+ ), un parcours de 90km (2200 d+) et un petit parcours de 47km, lesquels ont regroupé quelques 700 participants. A noter que le parcours de 90 km avait été retenu pour le championnat de Provence Master par la ffc et que le grand parcours faisait partie du trophée Granfondo des Alpes qui réunit 4 épreuves montagnardes en France et en Italie.

Voilà pour la présentation d’usage, maintenant la météo : capricieuse le samedi, avec les orages sur Risoul, quoique bienveillante puisqu'épargnant la montée sur Risoul, mais pas le podium, enfin le plus dur était fait. Le dimanche, capricieuse encore : les averses annoncées étaient ponctuelles et si on s’échauffait sur le sec, c’est sous la pluie que le départ fut donné…



 Les féminines d’abord, puis quelques minutes plus tard, le cortège des 2 grands parcours s’élançaient à l’assaut des gorges du Guil et bien  rapidement… ! Cela ne manquait pas de morceler un peloton qui se reformait peu avant d’aborder les premières réelles difficultés d’un parcours qui n’en manquait pas. La montée sur Saint Véran (2042m) « plus haute commune d’Europe », permit à chacun de se réchauffer à la faveur de pentes significatives et du retour d’un franc et attendu soleil. Dans le même temps, chacun trouvait un groupe à son rythme et les positions se clarifiaient. Ce fut aussi l’occasion de profiter des paysages du parc naturel régional du Queyras avant de se diriger vers Château Queyras et du morceau de choix de la journée pour ceux qui avaient opté pour le grand parcours : l’Izoard (auquel les participants de l’étape du Tour avaient pu goûter quelque 15 jours plus tôt), les autres filaient vers Guillestre et l’ultime montée vers Risoul.




Pour ceux du grand parcours, l’Izoard  offrait une lecture fraîche et les souvenirs d’une belle victoire de Barguil, sans pour autant en faciliter vraiment l’ascension…Reste que le site ne perd rien en majesté et que le passage par la Casse Déserte (et la stèle Coppi Bobbet) fait toujours naître quelques frissons. L’arrivée au sommet demeure ainsi une satisfaction et puisque le chronomètre s’y arrêtait, l’occasion de jouir un peu plus longuement de la vue et de s’alimenter. Notons d’ailleurs les ravitaillements nombreux et surtout judicieusement répartis sur le parcours (4 sur la grande distance, 3 sur la moyenne). Et mieux valait s’alimenter car passé l’exercice de la descente  et dès la reprise du chronométrage (sortie de Briançon), un vent contraire et des routes plus fréquentées (n94) mettaient les groupes en file indienne et les coureurs isolés en difficulté. Et des difficultés, il en restait à commencer par le mur Pallon  (mais assez long tout de même) puis par la longue (et bien longue) montée finale sur Risoul. Montée régulière que l’organisateur avait agrémentée de quelques passages à fort pourcentage pour égayer le final et peut être aider à la décision, quoique cela n’était peut-être pas nécessaire au vu des écarts à l’arrivée. Bref,  on était tout de même contents au terme de l’ascension de voir apparaître les chalets de Risoul et d’en terminer avec un beau mais éprouvant parcours.
Parcours au cours duquel, je n’ai noté aucun délestage et pour ainsi dire aucun déchet au sol sinon quelques bouteilles à proximité des points de ravitaillement à la volée (mais tout est concentré et destiné à être récupéré), au contraire, j’ai senti une réelle attention à bien conserver ses emballages. On peut seulement regretter l’abondance du marquage  au sol. Remercions encore au passage, la disponibilité et la gentillesse des bénévoles mis à contribution une bonne partie de la journée.
Au terme de l’épreuve, plusieurs restaurants de la station partenaires de l’épreuve accueillaient les sportifs. Pour l’anecdote, m’attablant à côté d’un concurrent terminant son déjeuner et pour engager la conversation, je lançais « alors cela a été ? J’espère que tu en bavais parce que moi, oui ! », «  Si, si … ! » me suis-je entendu répondre…avant de voir mon compagnon (italien) de déjeuner se faire appeler sur le podium et récompenser pour sa victoire sur le grand parcours avec 10 min d’avance sur ses 2 concurrents directs (italiens eux aussi) ..! 




Vainqueurs donc sur le grand parcours, Stefano Sala et chez les dames, Marion Bessone ; sur le 90km, Vincent  Arnaud l’emporte, tout comme Magdalena de Saint Jean chez les dames, dans son beau maillot vert et jaune des Greens....

Voilà l’heure venue de laisser l’Izoard, au moins pour quelques temps et de  repartir avec le beau maillot- rouge pour cette édition- offert par l’organisateur.

François



Patrouilleurs présents dans le Queyras

-Magdalena DE SAINT JEAN
- Michel BIZIERES
- Julien NIVERT
- Pierre OURNIER
- François DE JUMNE



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