mercredi 20 juin 2012

Irati Xtrem le 16 juin 2012 à Ochagavia (Espagne,Navarre): Eta zuk?



PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 269

Je ne jette rien au sol et toi ? Yo no tito nada al suelo, y tu ? Nike ez dut lurrera ezer botatzen, eta zuk ? 
Telle est la devise qui figurait en français, en espagnol et en basque sur les dossards verts des 1200 participants de l’Irati Xtrem.

Cette épreuve sans classement se déroule à cheval sur la frontière franco-espagnole au départ du village Navarrais d’Ochagavia au pied du versant espagnol du Port de Larrau. 
Seule l’ascension du Port de Larrau fait l’objet d’un chronométrage qui permet à chacun d’étalonner ses talents de grimpeur.

Le parcours se déroule en grande partie dans la forêt d’Irati, une des plus grandes hêtraie-sapinières d’Europe, immense tache verte de 1700 hectares très sauvage et d’une grande richesse écologique.

Le circuit ne fait que 129 kilomètres mais emprunte de petites routes improbables entre ciel et terre et procure une impression de grand voyage dans la nature au milieu des pottocks, des vautours fauves et des troupeaux en liberté. Le qualificatif d’Xtrem n’est pas usurpé car les cent dix premiers kilomètres imposent de gravir huit côtes ou cols Jaurrieta, Erremendia, Abaurreagaina, El Muro, Azpegi, Errozate, Surzai, Bagargui, Larrau et 3600 mètres de dénivelé.

La pente est particulièrement forte dans le col d’Errozate dont la route s’élève de plus de mille mètres en dix kilomètres à partir des sources de La Nive avec un passage à plus de 20% - sans aucun doute un des cols les plus durs de France.

La montée chronométrée du difficile Port de Larrau située en fin de parcours s’avéra bien difficile pour beaucoup de participants. Cependant, les participants ont eu conscience d’évoluer dans un environnement exceptionnel et ont globalement respecté la devise figurant sur leur dossard. Eta zuk ?


Bravo à Biktor Andueza, l’organisateur de l’Irati Xrem d’avoir repris l’idée du dossard vert qui se marie parfaitement au vert omniprésent de la montagne basque.
Pierre Gadiou

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