mercredi 11 juillet 2012

L'Etape du Tour 1, Albertville/La Toussuire (II): Une étape dure...mais Sybelles!



les 5 Patrouilleurs du premier sas au départ
PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 276

En raison d’une forte pluie sur Albertville au petit matin, 5688 concurrents seulement sur 9000 inscrits ont osé prendre le départ de l’étape du Tour Acte 1 sur le site olympique d’Albertville dont la flamme avait été rallumée pour l’occasion. Les moins téméraires ont eu tort car la pluie cessa dès les premières pentes du col de la Madeleine et le temps s’avéra finalement idéal.
Les patrouilleurs Eco Cyclo étaient répartis dans les différents sas afin d’inciter le maximum de concurrents au respect de l’environnement exceptionnel de cette « étape reine » des Alpes.
Le parcours de 152 kilomètres était particulièrement escarpé avec l’ascension de quatre cols légendaires (Madeleine, Glandon, Croix de Fer et Mollard) et la montée finale vers la station de La Toussuire soit près de 5000 mètres de dénivelé. Les descentes souvent très techniques, notamment celle du col du Mollard, nécessitaient la plus grande vigilance et entraînèrent malheureusement quelques chutes.

Le long ruban multicolore des cyclistes s’étira pendant douze heures dans des alpages savoyards peuplés de vaches et de marmottes avant la montée vers la Toussuire dans un silence souvent quasi-religieux tant l’effort était intense notamment dans les derniers kilomètres du sublime col du Glandon.

Le ruban multicolore des cyclos dans le Glandon
Face aux sommets emblématiques de Belledonne, du Mont Blanc, des Aiguilles d’Arves et du massif des Sybelles, les participants, dont une moitié d’étrangers venus du monde entier, en ont pris plein les yeux et garderont toute leur vie en mémoire cette journée d’effort sur les routes des Alpes.
Les nombreux spectateurs déjà installés dans les cols avec leurs camping-cars en prévision du passage du Tour le 12 juillet les ont encouragés.

La chaleur fit souffrir bien des concurrents dans la montée vers la Toussuire et 4 422 participants seulement réussirent à franchir la ligne d’arrivée dans les délais pourtant rallongés d’une heure par l’organisation.
Comme toujours sur l’Etape du Tour et sur les autres épreuves de montagne à forte participation, la maudite topette en plastique, encore trop souvent larguée sur la route par des cyclistes abrutis fit des ravages malgré les nombreuses zones de jetage installées sur le parcours. On notera toutefois de gros progrès dans l’organisation des ravitaillements désormais situés dans les vallées et non à tous vents aux sommets des cols. L’approvisionnement en eau directement dans les bidons sans gobelet ni petite bouteille plastique est également un point très positif à souligner.

L’état lamentable des lieux de ravitaillement après le passage de l’épreuve qui fut l’une des motivations de la création du Programme Eco Cyclo est donc maintenant un mauvais souvenir.
Les progrès doivent maintenant surtout venir des participants, il y a encore beaucoup de travail! …

Pierre Gadiou
Présentation de la patrouille au Village départ à Albertville
- Les patrouilleurs de l’Etape du Tour Acte 1:


Robert Alpen
André Bassery
Patricia Berthelier
Philipe Bruant
Denis Defrance
Pierre Gadiou
Jean Luc Lacoste
Jean Luc Leruste
Didier Ligier
Stéphane Mulot
André Olive
André Perez
Yves Porcher
Jean Yves Royer
Thierry Saint Léger

2 commentaires:

Patricia a dit…

Merci pour ce très bel article, Pierre !

J'ai également pesté contre ces innombrables topettes jonchant les routes. Elles seraient moins nombreuses si aucune n'était distribuée aux ravitos, il me semble !
J'ai également vu un nombre incalculable de barres à moitié mangées ou entières par terre. Même remarque que pour les topettes !

Anonyme a dit…

Et beaucoup de chambres à air sur le bord des routes (surtout au début du col du Mollard). Mais parait-il que des abrutis avaient balancé des punaises sur la route!
Stephane Mulot.