lundi 6 mai 2013

La Bourguignonne, 4 mai 2013 à Tournus : ambiance chaleureuse mais toujours pas de printemps !..

La Patrouille de la Bourguignonne en place


PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 323
Une alerte orange lancée par Météo France en raison du risque de forte pluie et d’inondation en Saône et Loire a découragé de nombreux concurrents et le peloton était moins important qu’en 2012 au départ de la Bourguignonne 2013, sur un nouveau site plus adapté de l’avis général.

Conformément aux prévisions, la pluie était bien présente au rendez-vous, mais c’est devenu une habitude et les tenues Eco Cyclo étaient encore camouflées sous les imperméables sans entamer pour autant la motivation des patrouilleurs banalisés. 
Rappel utile, même sous la pluie...
C’est maintenant bien connu, une cyclosportive fut-elle d’avril ou de mai ne fait pas le printemps !!! Heureusement, les arbres fruitiers et les champs de colza en fleurs donnaient quelques couleurs à la splendide campagne bourguignonne vallonnée à souhait pour le plus grand plaisir des cyclistes qui devaient grimper deux fois le col des Chèvres , principale difficulté du parcours. La pluie cessa de tomber assez rapidement mais le sol resta gorgé d’eau toute la journée. 
On ne sait pas comment sera la cuvée 2013 des vignes du Mâconnais, mais il est certain que le cru 2013 de la Bourguignonne restera mémorable. Même les amateurs de pédalo ne furent pas déçus car à deux reprises, il fallait franchir des passages inondés de quelques dizaines de mètres avec de l’eau à hauteur de la boite de pédalier. Les bœufs qui cherchaient un peu d’herbe à brouter au milieu de toute cette eau n’en sont pas encore revenus !

Malgré ces aléas climatiques, les participants étaient unanimes à l’arrivée pour saluer la qualité du parcours et de l’organisation de cette Bourguignonne mis en place par l'équipe d'Alain Pradier.
Martine et David Moncoutié
La participation du sympathique David Moncoutié, jeune retraité du peloton professionnel, a été très appréciée car il a pris le temps de parler avec les concurrents en remontant depuis l’arrière dans différents groupes. Une discussion avec lui pendant le repas nous a également permis de constater qu’il est très soucieux de la protection de l’environnement et conscient de l’impact du comportement des professionnels en ce domaine sur la pratique de masse.

En début d’après-midi, le soleil se remit à briller pour le plus grand plaisir de tous au moment de déguster un excellent poulet à la crème arrosé d’un verre de Mâcon …

Pierre Gadiou/Photos Martine


- Les patrouilleurs de la Bourguignonne 2013:

- Pierre GADIOU

- Laurent LESPAGNOL
- Stéphane MULOT
- Jean Michel LEBOUGRE
- Bernard BARTHOLOME
- Laurent GRISEL
- Thierry FIRMIN
- Martine FAURE
- Hugues TRETON
- Marie LUCIANI

- La Bourguignonne de Laurent Lespagnol:

Ma 5ème participation à cette belle cyclosportive qu'est La Bourguignonne ne s'est malheureusement pas présentée sous les meilleures auspices, la faute au temps très maussade qui en aura découragé plus d'un, si ce n'est la multiplication des bulletins de vigilance de Météo France qui annonçaient des précipitations importantes et des crues sur tout le territoire de la Bourgogne...
De ce fait, la participation qui avait connu une hausse significative en 2012, a reculé d'une bonne centaine de concurrents (environ 350 au lieu de 450), et a contraint un certain nombre de cyclosportifs à revoir leurs ambitions à la baisse en privilégiant les parcours intermédiaires de 114 et 85 km au détrimant du grand parcours de 155 km.

Alain Pradier, organisateur attentif
Comme chaque année, il convient de relever les points forts de cette organisation réglée par l'équipe d'Alain Pradier, président du comité de Bourgogne FFC : la sécurité sans faille, l'ambiance très agréable et conviviale, des circuits parfaitement fléchés et particulièrement relevés et une équipe de signaleurs attentifs et présents sur chaque point sensible du parcours, ce qui n'est pas négligeable étant donné les quelques bouts de routes inondées qu'il nous a fallu traverser !

Car la surprise pour l'ensemble des participants, c'était bel et bien ces quelques centaines de mètres à plusieurs endroits du parcours où la pratique du vélo s'est transformée en une sorte d'aqua cycling, la traversée la plus périlleuse s'étant effectuée par environ 30 cm d'eau en enjambant les 2 branches de la Grosne à l'entrée de Cormatin !
Dans ces conditions, les concurrents ont également dû faire extrêmement attention dans les descentes sur chaussée détrempée et glissante, cependant il s'est trouvé un malheureux dans notre groupe pour aller goûter au bitume après une glissade magistrale dans la descente de Saint-Martin-du-Tertre. Côté chute, notre patrouilleur Stéphane Mulot s'est retrouvé pris en sandwich lors du passage du peloton dans le bois de la Charbonnière, peu après Chardonnay et n'a pu éviter la chute qui lui a écorché le dessus de la main droite.


Pour ma part, après avoir un temps soit peu hésité entre "j'y vais, j'y vais pas ou je fais le 115", je me décidais à partir en prenant bien soin de rester régulièrement à bonne distance des vélos qui me précédaient, accompagné par mon compère patrouilleur Laurent Grisel, en rétropédalant dans les descentes et reprenant un peu de terrain dans les montées, jusqu'à ce que nous fassions la jonction avec un bon peloton où nous retrouvions nos camarades patrouilleurs Stéphane Mulot, Thierry Firmin et d'autres habitués comme Yves Simon ou Jean-Claude Declois.

Après avoir avalé le Col de Brancion et le Col des Chèvres, nous constituions un groupe d'une trentaine d'unités pour rallier Culles-les-Roches et la côte de Saint-Martin-du-Tertre, la première vraie longue ascension de 4 km. Là, Laurent Grisel imprimait un bon petit rythme qui nous permettait de réduire de moitié la taille du groupe, mais c'était pure perte car sous l'impulsion de quelques triathlètes du petit parcours, un groupe plus important encore se reconstituait à l'entrée de Cormatin, et ce jusqu'à la bifurcation des moyen et grand parcours à Prayès.

Une nouvelle fois dès le pied du Col de la Croix, Laurent Grisel reprenait sa chevauchée pour essorer notre peloton, qui s'en trouvait fortement amoindri après l'enchaînement des cols de la Croix et de la Pistole.

Il n'y avait plus qu'à franchir ce qui, de l'avis de tous, constituait tout à la fois le plat de résistance et le dessert de cette Bourguignonne cru 2013 : l'enchaînement du Col des Chèvres (2 km à 8% de moyenne, compteur souvent bloqué à 12%) et de l'abominable Côte de Corlay (2km à 8% avec des passages à 15 et 16% vers le sommet). 
Toujours sous l'impulsion de Laurent Grisel et d'Yves Simon, et accompagnés d'un cinquantenaire récupéré au sommet du col de la Pistole, nous nous retrouvions à 4 seulement pour parcourir à tombeau ouvert - enfin si l'on peut dire étant donné la succession des petites côtes et faux-plats usants - les 25 derniers km jusqu'à l'arrivée à Tournus...

David Moncoutié sur les routes humides...
Malgré tout, une bonne demi-heure nous séparait du vainqueur de cette édition, le talentueux David Polveroni, plus habitué en principe aux grands cols et au palmarès déjà étoffé.
La pluie entre temps avait peu à peu fait place à quelques éclaircies et l'arrivée se déroulait même sous un beau et presque chaud soleil.

L'heure du réconfort!
Il était temps ensuite d'aller honorer le repas toujours aussi bon et revigorant et d'assister à la remise des récompenses, pour clore une journée finalement bien mieux qu'elle n'avait débuté !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je crois que tout est dit, très bons comptes rendus, ça se passe de commentaires.... c'est pour ça que j'en fais un !!
Thierry F