Départ la nuit! |
PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLME
Communiqué n° 386
UTMA, derrière cet acronyme peu
poétique se cache une petite merveille cycliste de deux cent soixante cinq
kilomètres et cinq mille mètres de dénivelé à travers les Cévennes au départ de
Meyrueis qui a réuni cette année une quarantaine de passionnés de vélo,de
montagne et de paysages!
Patrouilleur nocturne 1 |
Un briefing sympathique
Le samedi soir, les participants
étaient conviés à un briefing de présentation de l’épreuve et à une vérification
de l’éclairage des vélos en vue du départ nocturne. Un apéritif très convivial
scellait ensuite leur entrée dans la petite famille des « UTMistes »
Patrouilleur nocturne 2 |
On voit comme en plein jour avec ces éclairages modernes! |
Départ sous les étoiles
A cinq heures du matin, après une
photo de famille, tout le monde se retrouva sous l’arche de départ sous un ciel
étoilé de bon augure pour le reste de la journée. La montée vers le col du
Perjuret réchauffa rapidement les organismes avant d’attaquer l’ascension du
Mont Aigoual.
Il est où le soleil? |
Lever de soleil sur l’Aigoual
A l’approche du sommet, point
culminant du parcours à 1565 mètres d’altitude, un vent latéral assez fort
ralentissait la progression alors que les premières lueurs du jour pointaient à
l’horizon. Dans la descente, le lever de soleil sur les Cévennes offrait un
magnifique spectacle aux concurrents qui devaient toutefois rester bien
concentrés sur la route encore plongée dans la pénombre. Ce moment inoubliable
justifie à lui seul une participation à l’UTMA !
On ne voyage pas sans malle
L’UTMA est une sorte de voyage
dans la nature en semi autonomie. Les participants avaient la possibilité assez
originale de déposer des sacs de ravitaillement dans des malles métalliques
transportées ensuite par l’organisation sur trois points du parcours où ils
pouvaient les récupérer.
Le premier ravitaillement situé à
Valleraugue à la fin de la descente de l’Aigoual permettait également de déposer
les éclairages et les vêtements chauds pour s’alléger.
Za l'intrépide! |
Seuls mais pas abandonnés
A partir de Valleraugue, l’UTMA
applique la règle du no-drafting qui interdit de prendre la roue d’un autre
concurrent. Cette année, un «tracker» remis à chaque participant permettait à
l’organisation de le localiser en cas de problème et aux proches de suivre les
progressions sur internet.
Décor naturel! |
Immersion dans la montagne
cévenole
Désormais seuls, les concurrents
devaient gravir le col du Pas, la côte du Pompidou, et le col de l’Asclier. Ces
trois ascensions se déroulent sur des petites routes étroites bordées de
châtaigniers, de chênes verts et d’affleurements schisteux caractéristiques des
Cévennes et offrent des points de vue remarquables. Des moutons sont souvent
présents sur la route et le sommet très original du col de l’Asclier se situe
d’ailleurs sous un pont dit « moutonnier » à proximité duquel se dresse une
statue en hommage aux bergers.
Le défi de la Luzette
Une longue descente vers le Vigan,
lieu du deuxième rendez-vous avec les malles, permettait de récupérer avant
d’attaquer le beau col de la Luzette (1351m) situé dans le parc National des
Cévennes qui fait figure d’épouvantail de l’épreuve avec ses longs passages à
quinze pour cent et ses mille deux cent mètres de dénivelé. Il y faisait très
chaud et pour les concurrents les plus lents, l’ascension de ce col représentait
un véritable défi pour atteindre le ravitaillement de l’Esperou avant la
barrière horaire de 13h45 où certains durent malheureusement s’arrêter.
42/17, ça vous tente? |
Les gorges de la Jonte en
apothéose
La suite du parcours était un peu
moins difficile dans l’absolu. Il restait néanmoins à traverser les gorges de la
Dourbie, gravir la côte de la Roque Sainte-Marguerite et remonter les gorges de
la Jonte face au vent du Rozier à Meyrueis sous l’œil des vautours très présents
dans le ciel.
Dans un beau geste de camaraderie
sportive, Jean Pascal Roux et Jean-Luc Urban furent les premiers à franchir la
ligne d’arrivée de ce merveilleux périple cévenol, main dans la main, en
9h17minutes. Vingt huit concurrents ont été classés, le dernier ayant passé 12h
et 33 minutes sur son vélo.
Côté Patrouille Eco Cyclo, la
performance de Laurent Lespagnol qui termine quatrième est à saluer
Nous n’avons vu aucun déchet sur
la route mais il est vrai que l’UTMA attire surtout des cyclistes expérimentés,
passionnés et naturellement respectueux de leur terrain de jeu.
Podium pour Laurent! |
Merci à Denis Boissière et à toute
son équipe de bénévoles pour leur accueil chaleureux et leur gentillesse. Bravo
à eux pour avoir crée cette épreuve singulière et magnifique.
Souhaitons qu’il y ait un UTM3
même si la participation était un peu décevante compte tenu des moyens déployés.
Il ne faut rien changer si ce
n’est peut-être améliorer la communication pour faire connaître l’épreuve qui
pour être longue et difficile n’en est pas moins à la portée de nombreux
cyclistes
Conclusion : l’UTMA, c’est un peu
ultra mais c’est extra !!!
Pierre
Les patrouilleurs de l’UTMA2
Isabelle Barthe Franquin
Laurent Lespagnol
Thierry Saint-Léger
Bruno Crespy
Jean-Luc Lacoste
Pierre Gadiou
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