La patrouille "New Look" au départ |
Communiqué n° 319
Première mission de la patrouille Eco Cyclo version ReCycling UCI Eco Cyclo, avec les commentaires sans concessions de Jean Luc et Vincent.
Patrouille composée de Laurence Milan, Karine Saysset, André Olive, Pierre Ournier, Jean Luc Lacoste et Vincent Hurstel.
En cette nouvelle saison 2013,
c'est le GranFondo Golfe de Saint Tropez, anciennement Epervier, qui lançait le programme des qualificatives de l'UWCT, Championnat du monde cyclosportif , mis sur pied par Golazo sous l'égide de
l'UCI.
702 courageuses et courageux
ont pris le départ de St-Tropez en ce dimanche 7 avril, par un temps couvert et
frais, sur une route humide, mais avec promesse de soleil d'après les prévisions
météo.
Comme toujours, le rythme est très rapide dans la première bosse, autour
de Ramatuelle, où les différents pelotons se forment.
La patrouille ECO-CYCLO,
forte de 6 participants et son équipement international très remarqué, se répartit elle aussi dans les différents
groupes.
La patrouille avec Erwin Vervecken (au fond) et Jean Louis Bourdeau (à droite) |
Le soleil, tant attendu, fait
son apparition dans le col du Canadel, à partir du km 45, et il ne quittera plus
la course jusqu'à l'arrivée, offrant même aux participants et à leurs
accompagnateurs une sympathique température de 22° dans l'après-midi, très
appréciée après un hiver si long et un printemps aux débuts
hésitants.
Au final, une très épreuve de début de saison, toujours très bien organisée par Sport Communication,
179 km pour les plus courageux, 136 pour les moins entraînés, où tout le monde
apprécia l'excellente paëlla servie à l'arrivée.
Un bémol cependant pour cette
ouverture UWCT en Europe: la gestion des déchets par les concurrents.
Beaucoup d'emballages, de topettes et autres déchets divers ont été vus sur la
route et les bas-côtés, hélas jetés par des irresponsables qui continuent de se
moquer de la nature dont la beauté constitue pourtant l'attrait majeur de leur
terrain de jeu. Ces cyclistes irrespectueux se débarrassent souvent de leurs
déchets hors de la vue des patrouilleurs, et il n'est pas évident de les
"pincer".
Encore une fois, il va falloir répéter inlassablement avant le départ
les consignes de civisme, et finir par exclure de la course les contrevenants
qui ne veulent pas changer leur comportement.
Jean-Luc LACOSTE, dossard 184.
Mise en place |
Et il fallait qu'ils soient bien ouverts pour éviter les
dégradations sur certaines portions, suite aux intempéries de ces dernières
semaines dans le sud de la France. Gravillons, sable, terre, boue, ornières...
Sur les routes encore humides, on se serait cru sur Paris Roubaix !
Mais j'ai
aussi malheureusement compté environ 30 topettes ou papiers (et même deux
bidons) tout du long du parcours. Cela me semble beaucoup. Imaginons que nous
eussions pu mettre hors courses les fautifs (les dossards seraient les bienvenus
!), je pense que le classement en serait partiellement modifié.
Arrêtons donc de jouer aux coureurs du Tour de
France...
Je voudrais adresser un petit message aux
lecteurs du blog, et plus particulièrement aux cyclistes qui aiment le midi de
la France :
"les topettes, comme les sacs en plastique
"oubliés" sur les route du Massif des Maures ou ailleurs, finissent, avec le
vent, inévitablement dans la Méditerranée. Or certaines tortues marines ont un
régime alimentaire qui les poussent à consommer énormément de méduses. Par
malheur, elles prennent ces déchets de plastique surnageant dans la mer pour
leur met favori. Au final elles meurent d'indigestion par obstruction et
certaines, comme les Caouannes sont en voie de disparition (classement IUCN).
Du
coup les belles plages du Var et de la Côte d'Azur sont de plus en plus
fréquentées par ces mollusques qui perdent leur prédateur principal, la tortue
(cette idée m'est venue à Gonfaron...).
Donc, si vous n'êtes pas dérangés par
les méduses, si vous pensez que vos enfants aimeront voir ces animaux urticants
sur les plages, continuez à vider vos poches dans la
nature..."
Ce petit texte n'est pas le délire un
"intégriste vert", mais juste celui d'un passionné de vélo et de Nature. Je ne
conçois pas l'un sans l'autre. Le plaisir de l'effort passant avant le résultat
et, heureusement, les meilleurs d'entre-nous ne lâchent pas leurs déchets (bravo
à Karine qui nous montre qu'on peut gagner en pensant "à son
prochain").
Karine sur une route des Maures |
Côté performance, j'ai un peu souffert du
fait de l'humidité du matin, du départ un peu "ardu", des routes dégradées mais
je suis content d'être arrivé au bout, et sans crever (cela ne m'était pas
arrivé depuis longtemps et j'ai compatis avec les nombreux cyclistes arrêtés au
bord de la route assez "traumatisante" pour nos pneumatiques).
L'organisation reste égale à elle même
malgré les pressions extérieures qui se font de plus en plus fortes et le site
reste magique, malgré le crachin du matin.
Et l'arrivée du soleil dans un ciel lavé nous a permis d'admirer les magnifiques paysages de ce Massif des Maures (enfin pour ceux qui n'avaient pas trop la "tête dans le guidon").
Et l'arrivée du soleil dans un ciel lavé nous a permis d'admirer les magnifiques paysages de ce Massif des Maures (enfin pour ceux qui n'avaient pas trop la "tête dans le guidon").
Un première expérience pleine
d'enseignements...Il y a encore du
chemin à faire!...
Amitiés,
Vincent Hurstel
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