Présentation et conseils de la patrouille sur le village expo |
PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 379
Après trois jours de canicule, le Béarn et la Bigorre étaient
en alerte météo pour risques d’orage et de fortes précipitions pour cette étape
du Tour.
Heureusement, au départ sur la place de Verdun à Pau à 7h du
matin, il ne pleuvait pas et la température était agréable lorsque les dix mille
concurrents sont partis à l’assaut des Pyrénées.
Le départ par vagues de mille cyclistes espacées de huit
minutes a permis d’éviter les bouchons.
Avant d’attaquer la montagne, cinq côtes d’environs deux
kilomètres jalonnaient le parcours sur des routes agréables dans les coteaux
béarnais.
Les spectateurs étaient nombreux dans les villages traversés
notamment à Pontacq dont les rues décorées avec des vélos peints en rose avaient
un air de fête.
La pluie a épargné les concurrents jusqu’à Sainte-Marie de
Campan au pied du célèbre col du Tourmalet, le plus souvent franchi par le Tour
de France depuis 1913. Tourmalet signifie « mauvais détour » et les cyclistes
l’ont constaté en étant copieusement arrosé dans la montée avant de plonger dans
le brouillard au sommet.
Mais ce brouillard ne masquait pas le sol jonché de déchets
qui transformaient le col mythique en décharge à l’air libre.
Image choc! |
Grâce aux actions de sensibilisation menées au respect de
l’environnement menées depuis plusieurs années, la quantité de déchets a diminué
après le point culminant atteint au col de Marie Blanque en 2005, mais cela
reste INACCEPTABLE. Certains diront que ce n’est pas grand-chose par rapport aux
tonnes de déchets que laisseront les spectateurs lors de l’étape des
professionnels mais cela donne une image déplorable du cyclosport et nuit
gravement à sa pérennité. La communication reste plus que jamais nécessaire pour
ringardiser le jet de déchets sur les routes et l’élimination des indélicats
surpris en train de jeter leurs déchets devrait être introduite dans le
règlement de toutes les Cyclosportives car la peur du gendarme a des effets
dissuasifs plus important que la simple information.
Procession |
Pour en revenir à l’épreuve, la descente du Tourmalet sur une
route détrempée et par endroit glissante fut le moment le plus délicat de la
journée pour de nombreux cyclistes frigorifiés et insuffisamment couverts. Les
alentours de Barèges qui portent encore les séquelles des tragiques inondations
de 2013 incitaient à méditer sur la force de la nature et la nécessité de la
respecter.
Dans les gorges de Luz-Saint-Sauveur, la route était presque
sèche avant d’attaquer la montée du Hautacam entre deux rangées impressionnantes
de spectateurs enthousiastes massés dans les deux premiers kilomètres.
Malheureusement, en raison des nuages, les efforts de l’ascension n’étaient pas
récompensés par le panorama exceptionnel du sommet. Pendant plusieurs heures,
les concurrents qui redescendaient ont croisé ceux qui montaient en sens inverse
dans une ambiance conviviale qui permettait de saluer ses amis.
Les Pyrénées |
A l’arrivée, les 8 453 « finishers » étaient unanimes sur la
qualité de l’organisation. La sécurité était optimale grâce à la fermeture des
routes à la circulation. Les ravitaillements étaient bien adaptés aux besoins
avec des aliments sucrés ou salés sans emballages et sans distribution excessive
comme les années précédentes de ces maudites topettes de gel énergétique que
l’on retrouve bien trop souvent sur les bas-côtés de la route. On regrettera
cependant le faible nombre de zones de jetage et l’insuffisante signalisation en
amont de ces zones, ce qui est une régression par rapport aux années
précédentes
Après six ans dans la Patrouille Eco Cyclo, je constate que
malgré nos actions, celle de certains organisateurs et d’autres associations,
les comportements de certains Cyclosportifs restent inacceptables.
Je pense que notre communication doit viser à ridiculiser
ceux qui jettent par quelques slogans bien ciblés qui pourraient être repris sur
des panneaux placés sur les parcours.
Effort constant! |
J’ouvre donc une boîte aux idées avec ces quelques vers
"Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s’imaginer
Que quelques cyclistes bornés
La confonde avec une poubelle
Si tu jettes ton tube de gel
C'est que t'as rien dans la cervelle"
Merci à nos lecteurs de nous proposer des slogans visant à
ridiculiser ces abrutis qui pourrissent nos belles routes et déconsidèrent notre
sport!
Pierre
3 commentaires:
Putain ils faisais chiez les gars qui jette, c super chiant quand tu grimpe une montagne a 8 km/h pour se retrouver a devoir aussi a eviter les ordures pour pas glisser dessus... bande de b****ards de pollueurs va
prenez des paint ball et colorez les fauteur ainsi que leur belle machine
il suffit de mettre en course des cyclos avec maillots eco cyclo, qui notent les dossards des porcs et d'annoncer le systeme au depart. on a fait ca sur la cyclo qu'on organise, et les routes sont restees propres.
pour l'EdT a la "decharge" des pollueurs, il y avait peu de zones de jettage et mal signalees. avec la pluie les poches sont pleines et peu accessibles, avec le froid les doigts sont malhabiles, alors quand on tient son guidon d'une main depuis 1 minute en cherchant sa poche sous son imper, il est tentant de jeter son papier.
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