PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 464
Ce 29 et 30 juillet se
tenait la Risoul Queyras Jollywear organisée par l'Office de Tourisme de Risoul, Bernard Assaud et leurs équipes.
Le samedi avait lieu la montée sur Risoul et les épreuves
cyclosportives le dimanche, avec un parcours de 140 km (3800m de d+ ), un
parcours de 90km (2200 d+) et un petit parcours de 47km, lesquels ont regroupé
quelques 700 participants. A noter que le parcours de 90 km avait été retenu
pour le championnat de Provence Master par la ffc et que le grand parcours
faisait partie du trophée Granfondo des Alpes qui réunit 4 épreuves
montagnardes en France et en Italie.
Voilà pour la présentation
d’usage, maintenant la météo : capricieuse le samedi, avec les orages sur
Risoul, quoique bienveillante puisqu'épargnant la montée sur Risoul, mais pas
le podium, enfin le plus dur était fait. Le dimanche, capricieuse encore :
les averses annoncées étaient ponctuelles et si on s’échauffait sur le sec, c’est
sous la pluie que le départ fut donné…
Les féminines d’abord, puis quelques minutes
plus tard, le cortège des 2 grands parcours s’élançaient à l’assaut des gorges
du Guil et bien rapidement… ! Cela
ne manquait pas de morceler un peloton qui se reformait peu avant d’aborder les
premières réelles difficultés d’un parcours qui n’en manquait pas. La montée
sur Saint Véran (2042m) « plus haute commune d’Europe », permit à
chacun de se réchauffer à la faveur de pentes significatives et du retour d’un
franc et attendu soleil. Dans le même temps, chacun trouvait un groupe à son
rythme et les positions se clarifiaient. Ce fut aussi l’occasion de profiter
des paysages du parc naturel régional du Queyras avant de se diriger vers
Château Queyras et du morceau de choix de la journée pour ceux qui avaient opté
pour le grand parcours : l’Izoard (auquel les participants de l’étape du
Tour avaient pu goûter quelque 15 jours plus tôt), les autres filaient vers
Guillestre et l’ultime montée vers Risoul.
Pour ceux du grand parcours,
l’Izoard offrait une lecture fraîche et les
souvenirs d’une belle victoire de Barguil, sans pour autant en faciliter
vraiment l’ascension…Reste que le site ne perd rien en majesté et que le
passage par la Casse Déserte (et la stèle Coppi Bobbet) fait toujours naître
quelques frissons. L’arrivée au sommet demeure ainsi une satisfaction et puisque
le chronomètre s’y arrêtait, l’occasion de jouir un peu plus longuement de la
vue et de s’alimenter. Notons d’ailleurs les ravitaillements nombreux et
surtout judicieusement répartis sur le parcours (4 sur la grande distance, 3 sur
la moyenne). Et mieux valait s’alimenter car passé l’exercice de la
descente et dès la reprise du
chronométrage (sortie de Briançon), un vent contraire et des routes plus
fréquentées (n94) mettaient les groupes en file indienne et les coureurs isolés
en difficulté. Et des difficultés, il en restait à commencer par le mur
Pallon (mais assez long tout de même)
puis par la longue (et bien longue) montée finale sur Risoul. Montée régulière
que l’organisateur avait agrémentée de quelques passages à fort pourcentage
pour égayer le final et peut être aider à la décision, quoique cela n’était
peut-être pas nécessaire au vu des écarts à l’arrivée. Bref, on était tout de même contents au terme de
l’ascension de voir apparaître les chalets de Risoul et d’en terminer avec un
beau mais éprouvant parcours.
Parcours au cours duquel, je
n’ai noté aucun délestage et pour ainsi dire aucun déchet au sol sinon quelques
bouteilles à proximité des points de ravitaillement à la volée (mais tout est
concentré et destiné à être récupéré), au contraire, j’ai senti une réelle
attention à bien conserver ses emballages. On peut seulement regretter l’abondance
du marquage au sol. Remercions encore au
passage, la disponibilité et la gentillesse des bénévoles mis à contribution
une bonne partie de la journée.
Au terme de l’épreuve,
plusieurs restaurants de la station partenaires de l’épreuve accueillaient les
sportifs. Pour l’anecdote, m’attablant à côté d’un concurrent terminant son
déjeuner et pour engager la conversation, je lançais « alors cela a
été ? J’espère que tu en bavais parce que moi, oui ! », « Si,
si … ! » me suis-je entendu répondre…avant de voir mon compagnon
(italien) de déjeuner se faire appeler sur le podium et récompenser pour sa
victoire sur le grand parcours avec 10 min d’avance sur ses 2 concurrents
directs (italiens eux aussi) ..!
Vainqueurs donc sur le grand parcours, Stefano
Sala et chez les dames, Marion Bessone ; sur le 90km, Vincent Arnaud l’emporte, tout comme Magdalena de Saint
Jean chez les dames, dans son beau maillot vert et jaune des Greens....
Voilà l’heure venue de
laisser l’Izoard, au moins pour quelques temps et de repartir avec le beau maillot- rouge pour
cette édition- offert par l’organisateur.
François
Patrouilleurs présents dans le Queyras
-Magdalena DE SAINT JEAN
- Michel BIZIERES
- Julien NIVERT
- Pierre OURNIER
- François DE JUMNE
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