PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 465
8h30 pétantes et trébuchantes, Alain
Miramon, fidèle organisateur de la Pierre Jacques en Barétous, nous attendait
avec toute son équipe d’incontournables bénévoles, pour une magnifique journée
au départ d’Aramits.
Cette cyclo qui compte parmi les 50
plus belles du monde, proposait 3 circuits distincts.
Le premier, une randonnée de 56 kms,
parcourue par des participants suffisamment avertis et aguerris pour grimper les
1 500 m de dénivelé !
Les deux autres, chronométrés et
pour lesquels, les concurrents allaient faire route commune jusqu’au 105ème
kilomètre, avant de se séparer à Licq Athéret.
Les plus « raisonnables »
bifurquaient alors en direction de l’arrivée pour boucler leur périple de 124 km
(2700 m de dénivelé), pendant que les plus « téméraires » renchainaient pour le
dernier et très difficile col du Soudet, passage obligé pour terminer une
aventure de 148 km ( 3700 m de dénivelé).
Après un départ qualifié de très
rapide jusqu’au pied du 1er col de la Pierre St Martin, le peloton
s’étirait de suite après avoir passé « la Mouline ». Ceci permettant à chacun de
vite trouver son propre rythme et de calmer le jeu, pour mener à bien une
ascension longue de 15 km à 7,5% de moyenne.
En montant, certains auront aperçu
Christopher Froome (ou presque), puisqu’une une pancarte rappelait sa folle
accélération, un jour de juillet 2015. Il paraîtrait que personne ne fit aussi
bien que lui lors de notre cyclo !
Quelques spectateurs parsemés le long
du col nous encourageaient, ainsi qu’au sommet qui nous menait en Espagne, avant
d’enchaîner sur une belle descente (attention aux chicanes mobiles, ici vaches
et brebis !), faite de grands lacets, de virages en épingles, avant d’arriver
dans la vallée d’Isaba.
Ce village était l’occasion de
profiter du premier des nombreux ravitaillements, avant d’affronter la
2ème difficulté du jour, Alto Laza ; un petit col régulier, hormis
ses 2 derniers kilomètres, qui allaient faire exploser les groupes.
Puis, c’est le Port de Larrau qui se
présentait à nous : 10 km à 7% de moyenne, allaient user les organismes,
lesquels commençaient à chauffer eux aussi, puisque nous dépassions à ce
moment-là, les 30 degrés. Il fallait donc composer avec la chaleur et bien
s’hydrater.
Si l’an passé, il avait manqué d’eau
en haut du port de Larrau, ce ne fût pas le cas cette année, d’autant qu’un
ravitaillement supplémentaire au milieu du col avait été pensé, bravo à
l’organisation !
La descente du Port, technique et
rapide a malheureusement vu 2 concurrents chuter lourdement au point de quitter
la cyclo avec les secours…
Il est vrai que nous y prenons
rapidement de la vitesse, avec des virages serrés. Un affichage via des
panneaux qui signaleraient certaines zones « dangereuses » ne serait pas de
trop, comme cela peut se voir sur d’autres courses –cf l’Ariégeoise - une idée à
envisager à l’avenir ( ?) pour éviter des accidents.
Que dire du panorama ? Avec une météo
parfaite, il était grandiose, féérique, l’absence de nuages nous laissait voir
des montagnes à perte de vue, côté Navarre ou côté Aragon.
Question déchets, rien à redire :
réjouissons-nous de cette prise de conscience chez les nombreux cyclos, tant
espagnols que français (le slogan « je roule propre » sur les dossards était
clair !)
Après une douche bien méritée (« je
finis propre !» ), avait lieu un très bon repas dans un esprit de convivialité,
les uns et les autres refaisant le bilan de leur difficile mais très agréable
journée !
Nous comptions pour la remise des
prix, sur la présence du charismatique maire d’Arette, Pierre Casabonne,
accompagné de Laurent Tillous (fils de Pierre Jacques), marchand de cycles,
offrant de très beaux lots pour le tirage au sort des dossards.
Parmi les 336 finishers sur les deux
parcours, on comptait 10 « Green » :
Fred, Philippe et André, les plus
« affamés » ayant fait le choix du 148 km.
Aurélie, Isabelle, Elena, Pierre,
Emile et Sébastien préférant le 124.
Pour couronner le tout, quelques
belles places Eco Cyclo sur le podium :
Ce fût une belle journée
cyclosportive, et déjà programmée dans nos agendas 2018 !
Et comme on dit chez nous, « Adishatz
et à bèt lèw » !
Aurélie et Sébastien
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