PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 468
Une fois n'est pas coutume, commençons par faire le point
sur l'aspect "Green Cycling" de cette dernière manche du Challenge
Rotor qui a permis à Ludovic VALENTIN et à son organisation d'être encore
"au top" des épreuves cyclosportives.
Sur le principe même de nos engagements, Ludovic a une
nouvelle fois clairement préciser les choses sur la ligne de départ, et ce pour
chaque peloton en ne laissant apparaître aucun doute quant à la
disqualification des cyclistes qui seraient surpris en flagrant délit de
"malpropreté environnementale". Et cette année il a aussi fait un
bilan au début de la remise des récompenses. Bilan que nous approuvons
totalement en apportant une petite précision. LVO et ses bénévoles ont donc
ramassé les déchets après le passage des "coureurs". Ils n'ont trouvé
que 2 "topettes", c'est exactement le nombre que j'ai constaté !
Bravo aux près de 800 cyclistes. Par contre un nouveau phénomène, certes sans
commune mesure, m'a étonné. De rares cyclistes font un peu "comme à la
télé" et jettent leur bidon sur la route. J'ai même vu un bon cycliste
jeter le sien dans le jardin d'une maison au col de Plaimpalais (sans doute
pour ne pas "salir" le magnifique Massif des Bauges, mais que vont
penser les "jardiniers" de nous, cyclistes !?). Or si on prend en compte les
nombre de bidons offerts aux départs de ces épreuves, on peut considérer que
cela fait beaucoup de plastique pour pas grand-chose (la qualité moyenne de bon
nombre de ces bidons, rarement mis aux logos des épreuves, désolé pour les
partenaires, ne conduiront ces bidons que dans les poubelles de tri sélectif
pour les plus consciencieux d'entre-nous). Sans doute faudrait-il aussi
"lever le pied" en la matière. J'ai fait une pose technique avant le sommet du col de Leschaux pour
apporter une "preuve par l'image" (puis pour mettre le bidon dans une
poubelle "adaptée", pas celle de la photo). Ce bidon qui gisait à 2 mètres de cette poubelle
était à moitié plein ! Et bien collant ! J'en ai vu 4 sur la route, combien
dans les prés ?
Pour finir sur un des aspects de notre mission, celui de la
sécurité, je me devais de rappeler un épisode mis en évidence par Ludovic lors
du repas "local" (tartiflette ou croziflette). En effet un incident, qui
deviendrait "banal" si nous pensions que la vie réelle était celle
décrite sur les réseaux sociaux, a été noté sur l'épreuve : Alors qu'un
automobiliste plus véhément que grincheux dépassait avec difficulté un petit
groupe, un des cyclistes a répondu "trop" vertement au chauff(a)eur.
Du coup ce dernier a doublé en force puis a pilé net devant un des cyclistes
qui s'est retrouvé directement dans la case "hôpital" après avoir
percuté le véhicule, sans passer par la case "ligne d'arrivée". Un de
plus ! Je partage toutefois l'avis de Ludovic, quelque soient les
"abrutis" avec qui l'ont partage la route, il vaudrait mieux toujours
avoir en tête que la prudence, le calme et la courtoisie sont trois armes très
efficaces pour désamorcer ces "crises". C'est en tout cas la
meilleure "protection" que le cycliste peut proposer en cas de
"conflit".
Alors pour ces aspects "Green Cycling", bravo à
LVO et à ses bénévoles ; la remise du label sur la ligne de départ en compagnie
de Sébastien DUC, l'autre patrouilleur du jour, et de Julie BRESSET, notre
championne olympique de VTT, n'était pas qu'un geste !
Terminons donc par l'aspect sportif de ces Cimes du Lac
d'Annecy qui changeaient de date en passant du premier dimanche d'octobre au
dernier dimanche d'août. Et malgré l'énorme concurrence
"cyclosportive" du week-end (dont le Championnat du monde à Albi et
les 24 heures du Mans qui retenaient une grande partie de nos équipes), la
participation a battu un record avec environ 100 cyclistes de plus que l'an
passé. Sur des parcours identiques et très montagneux, j'ai trouvé que la
chaleur de l'été ajoutait une nouvelle difficulté à l'épreuve.
Rouler sur les
derniers kilomètres du col des Prés quand le soleil est à son zénith n'est pas
une mince affaire ! Penser peut-être à un
départ plus matinal, les cyclistes le sont et 9h38 pour commencer un tel périple n'est pas l'horaire
idéal. Le vent a aussi rajouté du piment sur les derniers kilomètres cette
année. Et comme une des communes traversées a eu la "bonne idée" de
refuser l'accès à l'eau potable sur son territoire, il y a eu quelques soucis
aux ravitaillements. Mais les fontaines sont si nombreuses dans les Bauges
qu'il était possible de remplir les bidons ici ou là.
Et pour revenir sur les participants, notons qu'ils avaient
le plaisir de rouler en compagnie de Julie BRESSET qui était déjà présente l'an
passé et qui prépare activement le Roc d'Azur, avec une forme retrouvée. Elle
était aux côtés de Barbara FONSECA qui sortait du très médiatisé (pour la bonne
cause) Tour de France de "Donnons des Elles au vélo", un joli moment
de partage sur les rives du Lac d'Annecy.
Malgré les difficultés de LVO pour retrouver ses bénévoles
habituels en raison du changement de date et de la période des vacances
(personnellement je n'ai pas trop vu la différence, avec des signaleurs
toujours aussi sympathiques, peut-être moins de motards ?), le rendez-vous est
pris en 2018 et la dernière épreuve du Challenge Rotor, la "Scott Cimes du
Lac d'Annecy" aura bien lieu le dernier dimanche du mois d'Août dans le
Massif des Bauges.
Et comme j'ai eu le plaisir de commencer ce Challenge Rotor
en Corse en compagnie de David POLVERONI, je voulais terminer ce compte-rendu
en lui envoyant toutes les "bonnes ondes" nécessaires pour la fin de
sa convalescence. A bientôt sur les routes !
A bon entendeur…
Vincent
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire