mardi 30 juillet 2013

La Pierre Jacques en Baretous – 28 juillet 2013 à Aramits (Pyrénées Atlantiques) Une montagne d’efforts et de convivialité

Patrouille en Béarn avec Karine et son maillot Arlequin et Alain Miramon
PERPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 346

La Pierre Jacques en Baretous occupe une place singulière dans le paysage des cyclosportives pyrénéennes. Le parcours est sans doute le plus difficile avec l’ascension du col de la Pierre Saint-Martin par Arette et du col du Soudet par Sainte-Engrâce, deux cols hors catégorie particulièrement pentus.
La beauté et la variété des paysages traversés en France et en Espagne font l’unanimité, d’autant que cette année le beau temps était au rendez-vous.
L’organisation, totalement associative, est remarquable et s’appuie sur des bénévoles des villages de la vallée de Barétous dont la gentillesse et le dévouement sont unanimement reconnus.
La majorité des concurrents reste jusqu’en fin d’après-midi dans la salle des fêtes d’Aramits pour discuter après le repas dans une ambiance conviviale qu’on ne retrouve pas ailleurs.
Pourtant, le nombre de concurrents plafonne en dessous de quatre cent, sans doute en raison du relatif isolement du village d’Aramits et de la difficulté du parcours qui rebute certains cyclistes.

Tandem Eco Cyclo sur la Pierre Jacques, Pierre et Stéphanie!
La Pierre Jacques a ses habitués, des passionnés des cols pyrénéens, qui reviennent chaque année avec un plaisir renouvelé, mais la bonne réputation de l’épreuve attire également des participants venant d’autres régions et des étrangers, espagnols en majorité, mais également anglais et allemands (voir ci-dessous le témoignage enthousiaste d’un participant allemand).
Cette année c’est d’ailleurs un espagnol, Rafael Perez San Jose, qui a gagné sur le grand parcours en devançant Mathieu Dumont, un abonné du podium de la Pierre Jacques.


La Pierre Jacques est une des épreuves pionnières du programme Eco Cyclo et la mention « je roule propre » qui figurait sur les dossards a été respectée par presque tous les concurrents.
Comme tous les ans, il n’y avait à l’arrivée que des cyclistes heureux de leur journée, des premiers qui font la course aux derniers qui parviennent à terminer au courage en étant parfois contraints à la marche dans le col du Soudet.

Amis organisateurs de la Pierre Jacques, merci pour votre accueil et surtout ne changez rien et continuez à nous offrir chaque année une journée de bonheur cycliste

Pierre 

Impressions d’Holger Kemmerzell (Allemagne) - traduit de l’allemand par Maïté Gadiou

La Pierre Jacques a été pour moi une magnifique expérience
Je fais partie du club de Petersberg en Allemagne à côté de Fulda
Je ne fais pas de compétition mais je participe à des Radmarathon. Ce sont de longues randonnées avec des dénivelés importants.

Ma compagne est française et nous venons passer nos vacances dans le Béarn
J’avais lu un commentaire sur la Pierre Jacques dans une revue cycliste allemande et j’ai programmé mes vacances pour pouvoir y participer.
Je me disais que faire le grand parcours avec cette chaleur allait être un vrai challenge.
Le col du Soudet est vraiment très raide et dans les deux derniers kilomètres, j’ai eu des crampes et j’ai même été obligé de marcher. A mon avis, c’est beaucoup plus dur que le Tourmalet !

Le Soudet, Col difficile...
Heureusement, les bénévoles sont super-sympa et m’ont encouragé. Les paysages sont magnifiques, surtout dans le karst au sommet de La Pierre Saint-Martin, on se croirait sur la lune! ...
Le Port de Larrau est aussi très beau et comme il est moins raide on peut mieux admirer le paysage en grimpant.

C’est ma journée de vélo la plus difficile mais aussi la plus belle. En plus, c’était le jour de mon anniversaire. 
Je remercie les organisateurs qui m’on offert un souvenir qui restera gravé dans ma mémoire!

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